LE DELICE DES PETITS FESTIVALS
Après cette désastreuse édition du Festival Interceltique de Lorient qu’il fait bon se retrouver loin des manèges, de la foire à tout, de la barbe à Papa et des décibels pris pour de la musique !
Pour qui recherche l’authenticité les petits festivals sont un régal. Le rendez-vous attendu avec des musiciens du terroir qui sont de réels musiciens de talent.
C’est ainsi qu’après Lorient nous nous sommes délectés :
- de la fête de la Vielle à Anost. Mais c’est aussi le rendez-vous de la cornemuse du centre France, de l’accordéon diatonique, du violon qui se regroupent et se lancent dans d’interminables bœufs.
- de Cassel Cornemuses à Cassel, regroupement et cohabitation de cornemuses de tous types : écossaises, centre France, flamandes, veuzes et plus si affinités ! Sans oublier la brocante musicale où il fait bon chiner à la recherche de l’instrument rare ou de la bonne occase. Le tout à deux pas de la baraque à frites et avec le grand sourire des gens du Nord.
- du championnat des sonneurs et des danseurs à Gourin où c’est le traditionnel pur et dur qui prévaut. Marches, danses, mélodies, en couples braz, koz ou autres se succèdent toujours exécutées avec un talent extrême.
- du Pibroc’h en bord de mer à Cancale où les meilleurs sonneurs de cette discipline qui constitue le sommet de la cornemuse écossaise, certes un peu hermétique de prime abord, montrent l’étendue de leurs immenses talents. Le tout dans une petite crique, face à la mer, avec au loin le Mont Saint Michel pour témoin. Un festival ? Non, il serait plus juste de parler de rencontre entre quelques dizaines d’amis proches, de l’élite de la cornemuse écossaise.
Vraiment, ces petits festivals, quel plaisir ! C’est fini pour 2022 et c’est bien dommage. Alors on s’y retrouve l’année prochaine ?